Partir à la rencontre de sa culture, c’est d’abord aller à la recherche de soi. Pour comprendre d’où il vient et, par conséquent, savoir qui il est et où il va, l’élève est invité à se raconter en images. En partageant des fragments de son histoire familiale, il affirme son identité culturelle. S’inspirant de la colonne Trajane de Rome, chacune ou chacun relate les faits marquants de sa vie en réalisant sa colonne personnelle dont le fût est couvert d’images gravées sur aluminium et le sommet, couronné d’un modelage qui la ou le caractérise.
Les jeunes s’informent d’abord sur les colonnes commémoratives (rôle, caractéristiques, etc.), puis se questionnent plus particulièrement sur celles de Trajane à Rome et de Nelson à Montréal (différences et similitudes). La classe participe ensuite à une tempête d’idées dans le but d’identifier les grands moments qui rythment habituellement la vie d’une personne ou d’une famille.
Chaque élève poursuit sa démarche avec l’aide de ses parents, de ses grands-parents, d’amis de la famille, etc. Il s’informe sur les grands événements qui ont marqué son histoire et celle de sa famille (la rencontre de ses parents, les métiers exercés, sa propre naissance et celle de sa fratrie, les grands rites religieux, les départs importants ou les décès, les accidents ou maladies graves, les déménagements, les migrations, l’arrivée d’animaux de compagnie, etc.). Après avoir établi la liste chronologique de tous ces événements, il sélectionne ceux qui lui paraissent les plus significatifs pour son récit, les reporte sur une ligne du temps et en précise les détails.
Puis, le jeune illustre, au moyen de la gravure sur aluminium, les principaux événements de sa vie. Les images d’égales dimensions sont assemblées, par ordre chronologique, pour former la frise. Celle-ci est alors fixée, en spirale, à un carton façonné en cylindre. Pour couronner sa colonne, l’élève fait un modelage de son buste ou choisit d’y fixer un objet qui le représente bien.
Une fois terminées, les créations sont exposées en classe. Les jeunes tentent d’associer le plus grand nombre possible de colonnes à leurs créateurs respectifs. Finalement, ils échangent sur leur expérience de création, les stratégies employées et les connaissances acquises.
En réfléchissant à son histoire personnelle et en la partageant avec ses pairs, l’élève s’affirme et structure son identité. En s’intéressant au récit des autres, il fait preuve d’ouverture à l’égard de la diversité. Ainsi, aller à la recherche de soi, c’est aussi rencontrer l’autre.
Le cours d’anglais offre la possibilité de réaliser le scénario-maquette de l’histoire de l’élève, avec des esquisses des scènes et des descriptions des faits et des personnages. Dans le domaine de l’univers social, la ligne du temps représentant la vie de l’élève peut être enrichie par l’inscription d’événements majeurs survenus au même moment dans sa région ou son pays.
Ressources complémentaires
Colonne Nelson – Ville de Montréal
- – Mémoires des Montréalais
- – DI PASQUALE, Giovanni, et Rossi RENZO. La Rome antique, éditions Place des Victoires, 2006, p. 28.
- – Fiche historique de la colonne Nelson, œuvre d’art
- – Site Web officiel du Vieux-Montréal
Colonne Trajane – Rome (Roma)