« On a dit de la beauté que c’était une promesse de bonheur.
On n’a pas dit qu’elle fut tenue. »
–       Jean-Paul Toulet


Le maquillage fait partie de toutes les cultures et de toutes les époques. De l’Égypte ancienne à aujourd’hui, il a exercé une fonction sociale, esthétique, culturelle ou expressive. Utilisés au quotidien partout dans le monde, les produits de beauté sont devenus une industrie.

À travers l’étude des cosmétiques en général et du maquillage en particulier, amenez vos élèves à réfléchir au phénomène des modes, à l’incidence des produits de beauté sur la santé et aux effets du marketing sur les choix de consommation.

Un peu d’histoire : le maquillage en Occident

Au Moyen-Âge, les femmes se maquillent pour trouver mari ou plaire à leur époux. Toute autre utilisation du maquillage est réprimée par l’Église. Les aliments sont à la base des produits de beauté, par exemple du lait caillé pour combattre l’acné, du jus de concombre pour réduire les taches de rousseur ou de l’ortie bouillie pour améliorer le teint.

Au 16e siècle, le fard blanc a la cote, tant chez les hommes que chez les femmes. La gent féminine utilise des « mouches », soit de petits morceaux de tissu noir servant à dissimuler les pustules et les taches. La société distinguée se protège du soleil pour garder la peau bien blanche et applique des masques à base de sang animal pour éliminer les rougeurs du visage. Le maquillage de base se compose d’ingrédients comme le mercure, le bismuth, la céruse, l’alun calciné, le talc ou encore les racines ou les bulbes broyés, par-dessus lesquels on applique du rouge dont les pigments proviennent de plantes (safran, curcuma, orcanette) ou d’insectes (cochenilles).

Au 17e siècle, la beauté passe par l’expression et les manières. La « pharmacie » des nobles comprend de la poudre, des onguents, des pommades, des huiles, des eaux de talc et des mouchoirs. Le rouge au vermillon, un pigment à base de mercure et de soufre, fait son apparition.

Au 18e siècle, la classe sociale d’une femme est reconnaissable à la teinte de rouge sur ses joues. En 1773, les fards composés de plomb, de céruse, de magistère et de bismuth sont interdits en raison de leurs effets sur la santé. Le vermillon est à son tour proscrit quelques années plus tard. À partir de 1778, la Société royale de médecine réglemente les « remèdes secrets », mais certains produits dangereux continuent à être utilisés.

Au cours du 19e siècle, les standards de beauté changent et le maquillage est délaissé au profit de la santé intérieure et de la propreté. Par la suite, les progrès que connaît le domaine de la chimie relancent la production des cosmétiques jusqu’à leur industrialisation. Certains produits à base de plomb, de mercure, de céruse ou d’arsenic, très nocifs pour la santé, sont toujours employés.

Au 20e siècle, les instituts de beauté, les produits à base de pétrole (huiles minérales, vaselines, etc.) et les grands magasins sont créés. Le mascara voit le jour en 1927, le rouge à lèvres (tel qu’on le connaît), en 1927 également et le vernis à ongles, en 1932. Les parfums pour femmes sont commercialisés autour de 1925, bien avant ceux pour hommes (à partir de 1980). Vers 1930, de nouveaux magazines féminins encouragent la femme à se maquiller pour se sentir belle. La profession d’esthéticienne naît dans les années 1960. Puis, dans les années 1990, la tendance va vers des produits naturels pour que les femmes se sentent belles « de l’intérieur ». Ampoules, gélules et cachets sont alors vendus pour favoriser une peau saine, et les soins protecteurs et probronzage se multiplient.

Au 21e siècle, le maquillage sert autant à se conformer qu’à se distinguer. Chacun a sa raison de se maquiller ou de ne pas le faire. Les produits qui entrent dans la composition des cosmétiques commercialisés sont réglementés. Les produits faits à la main et écologiques sont également populaires. Dans les deux cas, le marketing occupe une place importante dans la commercialisation. « Maquilleur » ou « maquilleuse » est une profession; la beauté est une industrie.

Sources : Histoire du maquillage : des Égyptiens à nos jours de Martine Tardy et Make up, le maquillage mis à nu de Valérie Pétry

Ailleurs – Quelques faits

De nombreux peuples pratiquent des rituels qui comportent maquillage, peintures corporelles ou autres apparats (tatouages, perçages, scarifications). En voici quelques exemples.

En Inde (Asie), le kathakali est une forme de théâtre dansé au maquillage facial intégral. Ce maquillage, exclusivement symbolique, n’a rien à voir avec les couleurs naturelles du visage humain; il sert à exprimer les sentiments et les passions dominantes des personnages. Le vert représente la bonté, le rouge indique la colère et le noir marque le dégoût. Pour que le mouvement des yeux soit bien visible, le blanc de l’œil est rougi par un frottement avec des graines.

En Nouvelle-Guinée (Océanie), les parures corporelles des peuples indigènes de la Papouasie traduisent le statut social déterminé par le sexe, l’âge et le rang, et obéissent à des pratiques religieuses en relation avec le culte des ancêtres. Les peintures corporelles sont surtout portées lors de cérémonies (ex. : initiation, culte des morts, guérison, paix). Traditionnellement, la peinture noire est composée d’un mélange à base de charbon de bois, le blanc est fait d’argile et de calcaire, le bleu-vert et le jaune sont extraits de terres minérales ou de sucs végétaux et le rouge provient de la terre cuite. La signification et la force inhérentes à chaque couleur diffèrent d’un peuple à l’autre, à l’exception du rouge, qui symbolise pour tous le pouvoir de guérison.

Au Soudan du Sud (Afrique), les Nubas de trois villages sont reconnus pour les peintures corporelles effectuées sur les hommes. En devenant kadundor à 17 ans, ceux-ci acquièrent le droit de porter une teinte de jaune lumineux, alors que le noir est réservé aux plus de 20 ans. L’objectif principal de la peinture des Nubas est de mettre en valeur les corps des hommes jeunes, vigoureux et en pleine santé. Les motifs peints prennent leur source un peu partout : le règne végétal ou animal, les bâtiments, la voûte céleste, les grandes marques ou les moyens de transport. La symbolique est ici secondaire, l’important étant de mettre le corps sain en valeur. Après l’âge de 30 ans, les hommes ne se peignent plus que pour les cérémonies rituelles et privilégient alors un blanc très sobre.

Sources : La peinture du corps de Karl Gröning et Parures rituelles des peuples du monde de Stefan Eisenhofer

En cliquant sur l’ordre d’enseignement et la discipline qui vous concernent, vous accéderez à des propositions d’activités pédagogiques.

À l’occasion de l’Halloween ou d’une célébration particulière ou encore dans tout autre contexte pertinent, découvrez l’art du maquillage. Pour ce faire, visionnez les capsules « Un impressionnant maquillage de lion » et « Maquillage de squelette » de la plateforme Télé-Québec en classe. Ensuite, exercez-vous sur des feuilles, des masques ou un visage.

Analysez le concept de beauté dans de grandes œuvres en vous inspirant du livre Histoire de la beauté, produit sous la direction d’Umberto Eco. Définissez ce concept. « Que signifie la beauté pour moi? Que signifie la beauté dans ma culture? Qu’est-ce que je trouve beau chez moi? Dans la nature? Dans mes activités préférées? » Inspirez-vous de vos réponses pour créer une œuvre abstraite et représenter ce concept de façon personnelle. Pour ce faire, vous pourriez utiliser une technique de collage en superposant des éléments symbolisant la beauté.

Discutez des pigments d’origine minérale, végétale ou animale. Créez ensuite votre propre teinte en utilisant une betterave ou un chou rouge comme le propose le Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon. Coupez le légume en particules fines, puis mélangez-le avec de l’eau pour obtenir une bouillie. Emballez cette bouillie dans un linge, puis pressez-la pour laisser s’écouler le jus de couleur. Une fois celui-ci récupéré dans un bocal, amusez-vous à faire des mélanges pour obtenir plusieurs teintes en ajoutant soit de l’eau ou du bicarbonate de soude. Créez ensuite une œuvre plastique à partir des teintes recueillies.

PSITT! Pour aller plus loin, pourquoi ne pas prévoir une collaboration avec le cours de science afin de parler de pigmentation?

Réalisez un autoportrait faisant ressortir votre propre beauté naturelle. Pour ce faire, inspirez-vous de la piste d’activité « Carte blanche à l’autoportrait » du RÉCIT du domaine des arts.

Ressource complémentaire

Visionnez la capsule « Il y a des choses pour les filles? Pour les garçons? » sur la chaîne Les Petits Philosophes, puis discutez des rôles sexuels et de genre. Faites une petite enquête sur les représentations de filles et de garçons dans les manuels scolaires. Comment reconnaît-on une fille et un garçon? Est-ce représentatif de la réalité? Dans la classe, quelles différences et ressemblances remarque-t-on dans les comportements des filles et des garçons? Est-il problématique de ne pas correspondre à tous les comportements associés à son sexe?

Observez les stéréotypes de la féminité et de la masculinité dans les images véhiculées dans l’univers médiatique, par exemple en visionnant un épisode d’une émission populaire ou en consultant des magazines jeunesse. Puis, évaluez les effets de ces images sur la perception de soi. S’identifie-t-on à ces garçons et à ces filles? Les stéréotypes sont-ils très présents? Quel effet cela a-t-il sur soi? Finalement, discutez du maquillage, traditionnellement associé au sexe féminin. Est-ce une injustice? Est-il possible de se maquiller tout en respectant son identité de genre? Si oui, dans quelles circonstances?

Abordez les liens entre les normes corporelles et de genre ainsi que le désir de plaire. Après une période d’observation effectuée dans des lieux publics, relevez les éléments les plus communs (maquillage, coiffure, vêtements, bijoux), puis discutez des raisons qui poussent les gens à soigner ainsi leur apparence. À qui veulent-ils plaire? Est-ce une décision personnelle ou collective? Existe-t-il des normes corporelles à respecter en fonction de son genre, de sa profession ou de son milieu de vie?

Abordez les responsabilités des humains à l’égard des animaux et de leur bien-être. À partir de la loi interdisant les tests de cosmétiques sur les animaux au Canada, discutez du rôle des organismes de protection des animaux comme la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).

Ressource complémentaire

Appréciez une danse traditionnelle comportant des peintures corporelles ou des tatouages (comme les danses indiennes ou le haka des Maoris de Nouvelle-Zélande), puis interprétez une chorégraphie inspirée de cette culture. Découvrez le maquillage ou les tatouages typiques de cette tradition.

PSITT! Profitez-en pour inviter en classe un ou une artiste qui se spécialise dans cette forme d’art. Pour ce faire, consultez le volet Ateliers culturels à l’école du programme La culture à l’école ainsi que le Répertoire culture-éducation.

Composez une danse dans laquelle les danseurs et les danseuses portent un maquillage qui revêt un tout autre usage que celui connu dans notre société. Pour ce faire, Inspirez-vous de la piste d’activité culturelle « Pulsations et syncopes »

Ressources complémentaires

Proposez aux élèves des lectures et des exercices de compréhension de textes sur le thème de la beauté corporelle avec les livres Allez donc prendre un bain, Monsieur Renard! de Stefan Casta (1er et 2e cycles), Le grand zoo de la mode de Kristin Roskifte et De la beauté d’Annie Bacon (2e cycle) ainsi que La beauté et la laideur de Brigitte Labbé (2e et 3e cycles). Profitez de ces lectures pour discuter de la beauté corporelle et de l’image de soi.

Explorez le vocabulaire des cosmétiques comme les verbes étendre, souligner, estomper, éclaircir, faire mousser et savonner de même que les noms shampoing, pommade, huile, savon, crème, fard, déodorant et parfum. Rédigez ensuite un bref texte sous forme de « mode d’emploi » destiné aux utilisateurs d’un produit donné en utilisant l’impératif.

Amorcez une discussion sur la mode et le concept de beauté selon les époques. Pour ce faire, visionnez la capsule « La beauté » de la plateforme Télé-Québec en classe.

Explorez l’esthétisme des peuples des territoires et des époques à l’étude (peuples autochtones, colons, seigneurs, filles du Roy, etc.). Quels produits de beauté ou autres apparats la population utilisait-elle? Quelles étaient leurs fonctions?

Ressources complémentaires

Mettez en lumière les liens entre cosmétiques, santé et environnement. Pour ce faire, lisez les articles suivants, tirés de la plateforme Les As de l’info : « Soins de la peau : ce que tu dois savoir », « L’Europe dit non aux paillettes! », « Finis, les tests sur les animaux au Canada! » et « C’est quoi le henné? ». Amorcez ensuite une discussion sur les nouvelles connaissances acquises.

Découvrez les propriétés du savon. Avec les élèves les plus jeunes, réalisez l’activité « Expérience scientifique : se laver les mains, c’est essentiel! » du site ontarien Carrefour francophone pour comprendre l’effet nettoyant du savon. Avec les plus vieux, inspirez-vous de la trousse pédagogique « Savon », proposée par Science en ligne, dans laquelle vous pourrez explorer l’effet du savon en fonction des propriétés de l’eau (salée, sucrée, chaude, froide, etc.), tout en suivant la démarche scientifique suggérée.

Faites une petite recherche sur les ingrédients permettant de colorer le maquillage, dont les pigments issus des minéraux, des plantes ou des produits de source animale. Discutez de l’univers vivant et des espèces qui se distinguent par leurs couleurs en explorant les fonctions de ces espèces ainsi que leur composition (flamant rose, dendrobate, betterave, etc.).

Examinez la composition des roches et des minéraux utilisés dans l’histoire du maquillage comme le talc, le bismuth et le mercure. Faites ressortir les propriétés des ingrédients utilisés dans les produits de beauté. Poursuivez en établissant des liens entre les propriétés d’une roche ou d’un minéral et son utilisation dans les cosmétiques actuels ou d’autres objets du quotidien.

Ressources complémentaires

Explorez des mots anglais liés au vocabulaire des cosmétiques (dab, spread, highlight, blend, lighten, lather, soap, shampoo, pomade, oil, cream, blush, deodorant, perfume, etc.). Employez-les ensuite pour rédiger un « mode d’emploi » destiné aux utilisateurs d’un produit donné, sous forme écrite ou orale, en ayant recours à l’impératif à la manière d’un tutoriel sur Internet.

Apprenez comment l’impératrice Sissi prenait soin de son apparence dans l’article « The Right Chemistry: Royal’s Beauty Routine Was Way Ahead of her Time ». Relevez les efforts qu’elle faisait sur le plan de l’activité physique, de l’alimentation, de la routine quotidienne, des soins de la peau et de la coiffure. Nommez les ingrédients qu’elle utilisait pour les soins de sa peau et de ses cheveux. Ensuite, discutez des routines individuelles et des bénéfices recherchés.

Ressource complémentaire

Découvrez différentes spécialisations de maquilleurs ou de maquilleuses, puis apprenez des techniques de maquillage pouvant être réinvesties à une occasion spéciale de la vie étudiante comme la présentation d’un spectacle ou une célébration. Exercez-vous lors de la conception d’un masque. Pour ce faire, consultez le site Le « métier » du maquillage au cinéma d’Alain Folgoas et la capsule « La transformation par le maquillage » de la plateforme Télé-Québec en classe.

Analysez le concept de beauté dans de grandes œuvres en vous inspirant du livre Histoire de la beauté, produit sous la direction d’Umberto Eco. Définissez ce concept. « Que signifie la beauté pour moi? Que signifie la beauté dans ma culture? Qu’est-ce que je trouve beau chez moi? Dans la nature? Dans mes activités préférées? » Inspirez-vous de vos réponses pour créer une œuvre abstraite et représenter ce concept de façon personnelle. Pour ce faire, vous pourriez utiliser une technique de collage en superposant des éléments symbolisant la beauté.

Ressource complémentaire

Abordez les représentations du genre présentes dans l’espace public. Qu’est-ce qui fait référence au masculin et au féminin dans les images publicitaires? Quelles normes et valeurs ces représentations véhiculent-elles? Élaborez ensuite un point de vue sur le bien-fondé des modes (vestimentaires et esthétiques). À quoi servent-elles? Sont-elles bénéfiques, nuisibles ou neutres sur le plan individuel?

Explorez les différentes perceptions de la beauté. Présentez la capsule « La beauté » de l’émission Philo pop de la plateforme Télé-Québec en classe, puis discutez des perceptions qui y sont présentées. Abordez d’abord celle de Platon (428-348 av. J.-C.) : La beauté n’est pas une question de perception. Une chose est belle si elle ne change pas, et la seule chose qui ne change pas, c’est la connaissance du vrai. Traitez ensuite du point de vue de David Hume (1711-1776) : La beauté des choses n’existe que dans l’esprit qui les contemple. La beauté exige un apprentissage. Terminez avec celle de Khate Lessard : La beauté, c’est un instinct. À la vue de quelque chose, on voit tout de suite si c’est beau ou non. Pour conclure, déterminez votre propre définition de la beauté par une phrase, une image ou toute autre forme d’expression.

Abordez le concept de culture populaire et de masse en présentant la capsule « Women’s Makeup throughout History » sur la chaîne BuzzFeedVideo. Après y avoir réagi, faites une enquête sur la place accordée au maquillage, aux vêtements, aux coupes de cheveux et aux accessoires dans la société québécoise. Interrogez-vous sur ce qui influence les choix relatifs à l’apparence. Quelles icônes et quels médias ont un effet sur les choix dits « personnels »? Est-ce que la culture régionale, générationnelle, professionnelle ou ethnique d’un individu a un effet sur son apparence? Discutez des résultats obtenus et faites des liens avec d’autres domaines où les médias et les modes influencent les choix personnels.

Explorez les droits des animaux en vigueur au Québec, puis l’historique des réglementations en la matière. Questionnez-vous. Pourquoi sont-elles nécessaires? Ensuite, à partir de la loi interdisant les tests de cosmétiques sur les animaux au Canada, discutez du rôle des organismes de protection des animaux comme la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).

Ressources complémentaires

Appréciez une danse traditionnelle comportant des peintures corporelles ou des tatouages (comme les danses indiennes ou le haka des Maoris de Nouvelle-Zélande), puis interprétez une chorégraphie inspirée de cette culture. Découvrez le maquillage ou les tatouages typiques de cette tradition.

PSITT! Profitez-en pour inviter en classe un ou une artiste qui se spécialise dans cette forme d’art. Pour ce faire, consultez le volet Ateliers culturels à l’école du programme La culture à l’école ainsi que le Répertoire culture-éducation.

Composez une danse dans laquelle les danseurs et les danseuses portent un maquillage qui revêt un tout autre usage que celui connu dans notre société. Pour ce faire, Inspirez-vous de la piste d’activité culturelle « Pulsations et syncopes »

Ressources complémentaires

Invitez les élèves à prendre position au regard de l’enjeu de la consommation de produits cosmétiques. Présentez le dossier « Non, la crème miracle n’existe pas » du journal La Presse, puis menez une discussion sur le marketing entourant l’industrie de la beauté. Mettez ensuite les élèves en situation : à partir de personnes fictives aux besoins et aux budgets donnés, examinez les publicités et les produits à leur disposition, puis faites des choix de consommation que vous devrez justifier.

Ressources complémentaires

Explorez le vocabulaire des cosmétiques comme les verbes étendre, souligner, estomper, éclaircir, faire mousser et savonner de même que les noms shampoing, pommade, huile, savon, crème, fard, déodorant et parfum. Rédigez ensuite un bref texte sous forme de « mode d’emploi » destiné aux utilisateurs d’un produit donné en utilisant l’impératif.

Explorez le vocabulaire lié aux sens et vantez un produit cosmétique en vous inspirant de la piste d’activité culturelle « Sens dessus dessous » de la Classe culturelle.

Composez un texte narratif de fiction dans lequel un personnage vit un enjeu personnel lié aux produits cosmétiques. Par exemple, vous pourriez écrire une histoire inspirée d’un clown ou, de façon plus réaliste, d’un adolescent ou d’une adolescente faisant face à des enjeux liés à l’image corporelle.

Composez un texte d’opinion à partir de l’article « Voici à quoi ressemblent la femme et l’homme parfaits, selon l’IA » de la plateforme Science et vie, qui présente les standards de beauté générés par l’intelligence artificielle. Réagissez à cette lecture en donnant votre opinion sur les images de la femme et de l’homme générées par l’intelligence artificielle et commentez la méthode utilisée pour parvenir à ces images. Terminez l’activité par la rédaction d’un texte d’opinion sur la présence des critères de beauté dans la société et ce que cela pourrait amener de positif ou de négatif.

Ressources complémentaires

Amorcez une discussion sur la mode et le concept de beauté selon les époques. Pour ce faire, visionnez la capsule « La beauté » de la plateforme Télé-Québec en classe.

Explorez l’esthétisme des peuples des territoires et des époques à l’étude (peuples autochtones, colons, seigneurs, filles du Roy, etc.). Quels produits de beauté ou autres apparats la population utilisait-elle? Quelles étaient leurs fonctions?

Ressources complémentaires

Lorsque vous aborderez les outils statistiques, présentez la progression du marché mondial des produits cosmétiques de 2005 à 2023, présentée sur le site Statista, et observez l’effet de la pandémie de COVID 19.

Procédez ensuite à un sondage ou à un recensement en lien avec l’utilisation des cosmétiques au sein de l’école et représentez les données obtenues à l’aide d’un tableau ou d’un diagramme.

Explorez les ingrédients qui composent les produits cosmétiques d’hier et d’aujourd’hui. Faites un retour dans le passé avec l’article « L’art des cosmétiques dans l’Égypte ancienne » du journal Le Devoir et la capsule « La sombre histoire du maquillage » de Cynthia Dulude. Découvrez les cosmétiques actuels avec la fiche « La chimie du rouge à lèvres » de Parlons sciences ainsi qu’avec l’article « Cosmétiques : des produits chimiques éternels font partie de la recette » de l’Université de Montréal. Dégagez les propriétés des ingrédients utilisés dans les produits de beauté. Poursuivez en établissant des liens entre les propriétés d’une roche ou d’un minéral et son utilisation dans les cosmétiques actuels ou d’autres objets du quotidien.

Étudiez l’origine de ces ingrédients, leurs caractéristiques et leurs effets sur la santé. Pour ce faire, consultez la liste des ingrédients dont l’usage est interdit dans les cosmétiques au Canada ou la fiche « Innocuité des ingrédients cosmétiques » du gouvernement du Canada.

En laboratoire, confectionnez un savon avec la méthode de saponification à froid, en suivant la recette du Quai des Bulles ou celle du site Pimpant. Dans un premier temps, créez la pâte à savon en y ajoutant des huiles essentielles, des herbes ou du colorant. Dans un deuxième temps, coulez le savon dans un moule et laissez-le reposer pendant 24 heures. Vous pourrez ensuite le démouler et le laisser sécher pendant un mois avant de pouvoir l’utiliser.

Explorez les différents types de pigments végétaux, puis formulez des hypothèses quant à la possibilité de produire une couleur stable en mélangeant des végétaux à certaines bases. Finalement, testez vos hypothèses en laboratoire. Pour d’autres activités en lien avec la couleur, consultez la rubrique sur ce thème sur le site de la Fondation La main à la pâte.

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