Par un voyage en Égypte ancienne, les élèves sont invités à créer un langage secret qui devra être déchiffré. Des hiéroglyphes aux codes utilisés aujourd’hui, c’est l’occasion de jouer avec des symboles et de s’intéresser aux différentes utilisations et à l’évolution de certaines écritures.


Personne ne garde un secret comme un enfant.
Victor Hugo (1802-1885), écrivain français

Mise en situation

En quête de la tombe de Cléopâtre, ancienne reine d’Égypte, des chercheurs découvrent que celle-ci a laissé un message avant de mourir. Constitué de hiéroglyphes, une ancienne écriture égyptienne faite de symboles, le message est toutefois difficile à décoder. Usés par le passage du temps, certains signes sont illisibles. Que veulent dire tous ces caractères : s’agit-il de révélations anciennes ou de prédictions futuristes? Surtout, comment déchiffrer le code? Imitant l’archéologue, c’est ce que les « petits pharaons » tenteront de découvrir.

Quelques pistes

L’enseignante ou l’enseignant présente d’abord une mise en contexte de l’Égypte ancienne ainsi que des œuvres d’art de cette époque. Les élèves, divisés en deux groupes, poursuivent la recherche de documents d’archives et d’images d’œuvres anciennes. À partir des résultats de leurs recherches, tous les élèves sont invités à créer un symbole avec une signification propre. L’ensemble des signes compose le code secret de chaque groupe, avec lequel les élèves rédigent le message de Cléopâtre. Des espions sont par la suite envoyés dans l’équipe adverse, à tour de rôle, pour tenter de percer le mystère du message de la reine d’Égypte.

Pour vivre l’activité de façon concrète, les « petits pharaons » créent une œuvre qu’ils gravent sur une pièce d’argile. Ils peuvent également utiliser des pastels, du fusain ou de la gouache et du papier kraft légèrement froissé imitant le papyrus. L’exposition des œuvres prend la forme d’une enquête dans les corridors de l’école, l’agora ou le local d’arts, alors que les élèves d’autres classes tentent de déchiffrer les messages.

Pour varier le plaisir, on peut avoir recours à différents alphabets autres qu’égyptiens : l’écriture maya, les signes chinois, les symboles arabes, l’écriture électronique, etc.

Repères culturels

Des documents d’archives, le monde de l’archéologie, les œuvres d’art égyptiennes, les codes secrets, l’écriture électronique, etc.

Ressources complémentaires

  • ADAMS, Simon. Déchiffreurs de codes : des hiéroglyphes à l’ADN, Montréal, Hurtubise HMH, 2003, 96 p. (Collection Histoire de s@voir).
  • ALPHANDARI, Yves. À la découverte des hiéroglyphes, Paris, Flammarion, 2004, 127 p. (Collection Castor doc).
  • Egyptos : l’Égypte… d’hier à aujourd’hui.
  • GIRARD, Estelle. Des hiéroglyphes à l’écriture électronique, Paris, Flammarion, 2007, 127 p. (Collection Castor doc).
  • MÉNARD, Johanne. Connais-tu Cléopâtre?, Canada, Michel Quintin, 2009, 64 p. (Collection Connais-tu?).
  • NESSMANN, Philippe. Le monde des codes secrets, Paris, Circonflexe, 2001, 31 p. (Collection Le Monde).
  • ROSSINI, Stephan, et Ruth SCHUMANN-ANTELME. Hiéroglyphes : la méthode Champollion appliquée aux prénoms, Paris, Dervy, 2013, 224 p.

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