Les comptines font sourire toute personne jeune de cœur. Ces poèmes récités ou chantés, la plupart du temps accompagnés d’une mélodie et de quelques mouvements, sont source de joie, de réconfort et favorisent la mémorisation chez l’enfant.

Alors qu’on en trouve des traces dans l’Antiquité, les comptines bercent aujourd’hui les cultures du monde entier. Des générations de francophones gardent frais à leur mémoire Au clair de la lune, Le bon roi Dagobert ou encore Il était un petit navire, comptines qui sont devenues des chansons. À plus petite échelle, nombreuses sont les personnes au Québec à se rappeler la comptine « J’ai deux yeux » de Passe-Partout. Dans le monde, on recense pas moins de 200 variantes d’Am stram gram.

Nul doute, les comptines d’ici et d’ailleurs font partie du paysage culturel de chaque élève, et les découvrir permet à celui-ci d’observer différentes facettes de la francophonie, voire du monde. Au moyen de la comptine, les élèves sont invités à aller à la rencontre de ce Québec riche de culture et à l’extérieur de ses frontières.

Dans un premier temps, la classe s’intéresse aux comptines propres au Québec et à celles d’autres cultures (haïtienne, franco-manitobaine ou sénégalaise, par exemple). Pour ce faire, l’enseignante ou l’enseignant met à la disposition des élèves des livrets de comptines ou les invite à visiter des sites Web. Les élèves écoutent les comptines, déterminent leurs thèmes et notent les jeux de mots drôles. Ils peuvent également mettre en commun les comptines qu’ils connaissent. Ils comprennent alors qu’il s’agit d’un patrimoine culturel exceptionnel qui se transmet de bouche à oreille depuis fort longtemps et qu’ils sont, eux aussi, des passeurs de culture.

Dans un deuxième temps, à partir d’un thème choisi et de quelques champs lexicaux, les élèves écrivent une comptine originale, qu’ils affichent dans l’école ou qu’ils récitent devant leurs camarades. Enfin, ils discutent de ce qu’ils ont appris sur leur propre culture, sur les autres enfants du monde et sur le genre littéraire qu’est la comptine.

Pour enrichir l’activité, il serait intéressant de regarder les traductions surprenantes de certaines comptines, comme Am stram gram, qui devient en anglais Eennie Meenie Miney Moe.

Au terme de l’activité, l’élève aura exploré un univers enrichissant, à partir de comptines issues de sa culture immédiate, qu’il s’agisse de Pomme de reinette et pomme d’api ou d’Alouette, gentille alouette.

Bon voyage parmi les mots de l’enfance !

Repères culturels

  • Réalisations artistiques et littéraires : les comptines d’ici, du reste de la francophonie et d’ailleurs
  • Objet culturel du patrimoine immatériel : la tradition orale des comptines

Ressources