Lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d’après nature.
Molière

Transmises par tradition orale, les légendes autochtones sont parvenues jusqu’à nous. Elles ont toutefois subi d’inévitables transformations au fil des siècles, engendrant de multiples variantes, voire de nouveaux récits. Animaux, végétaux et astres s’y métamorphosent en héros mythologiques qui apportent lumière et réconfort aux peuples dont la vie, aussi, est en perpétuelle mutation.

Après s’être familiarisé avec quelques légendes autochtones, l’élève adapte l’une d’elles en un court texte théâtral puis s’engage dans sa réalisation dramatique. Il ou elle prend ainsi conscience du lien qui existe entre le récit mythologique et la spiritualité des peuples autochtones qui vivent en harmonie avec la nature.

L’élève est d’abord invité à lire des légendes de diverses nations autochtones portant sur la métamorphose comme La légende de Nokomis, La Rose de la prairie, Comment le corbeau est devenu noir, etc. En équipes de trois ou quatre, les jeunes choisissent un récit et en retiennent l’essentiel. Ils rédigent quelques dialogues en conservant, si nécessaire, une partie de la narration puis distribuent les rôles sans oublier le narrateur. Les élèves proposent ensuite une mise en scène ou font une lecture expressive de leur texte. Ils interprètent les différents personnages en faisant appel à des éléments du langage dramatique. Afin de rendre la représentation plus dynamique, ils utilisent des supports visuels et sonores. Finalement, chaque équipe présente sa création à l’ensemble de la classe.

L’élève poursuit sa découverte de la culture autochtone en explorant d’autres formes de représentations des phénomènes naturels. La lecture d’un conte autochtone par un artiste à l’école ou encore une visite du Jardin des Premières-Nations (Montréal) ou de l’exposition C’est notre histoire du Musée de la civilisation (Québec) peut enrichir sa démarche.

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