Fascinante histoire que celle du marathon! Si le mythe relate que Phidippidès parcourut la distance entre Marathon et Athènes pour annoncer la victoire des Grecs sur les Perses, soit environ 40 km, l’ère moderne, quant à elle, s’inspire d’un caprice royal britannique, celui d’Édouard VII, arrière-grand-père de la reine Élisabeth II, afin de déterminer la distance de cette épreuve. En 1908, lors des Jeux olympiques de Londres, le roi demanda que le marathon débute au château de Windsor pour se terminer devant sa loge, dans le stade. La distance alors parcourue par les athlètes fut de 42,195 km, une mesure qui devint officielle en 1921.

Sans contredit, les Jeux olympiques sollicitent non seulement l’énergie concertée des délégations d’athlètes de partout au monde, mais ils stimulent aussi l’imaginaire de tout un chacun. Qui ne rêve pas de participer à sa manière, de près ou de loin, à l’une ou l’autre des épreuves sportives? Qui n’est pas émerveillé par les capacités physiques et émotives des héros du stade? Dans cette activité, l’élève est invité à découvrir la fascinante histoire du marathon, puis à investiguer la somme des petits détails qui permettent aux sportifs, plus spécifiquement les marathoniens, de franchir autant la ligne de départ que celle d’arrivée.

L’enseignante ou l’enseignant détermine d’abord la capacité physique des élèves, au moyen d’une évaluation initiale, avant de leur fournir un cahier de préparation physique qui les aidera à adopter une pratique régulière de l’activité physique. Durant environ un mois, les élèves poursuivent l’entraînement en classe et à la maison avant de courir, en équipe, un marathon de 42,195 km. Au préalable, les élèves d’une équipe se donnent chacun une distance à franchir, la somme des distances devant correspondre à la mesure officielle de la discipline. Ils peuvent également courir pour une cause sociale ou pour recueillir des dons pour une fondation quelconque. Durant l’ensemble de l’activité, l’enseignante ou l’enseignant anime des discussions, présente des capsules santé et amène les élèves à se pencher sur des petits détails a priori anodins, mais essentiels dans la pratique régulière de l’activité physique (alimentation, sommeil, santé émotive, etc.). Ainsi, les élèves seront à même de constater, à la manière de Sherlock Holmes, le célèbre détective anglais imaginé par Conan Doyle, que, derrière chaque prouesse sportive, se cache une explication rationnelle.

La richesse de cette activité réside aussi bien dans les bienfaits cardiaques et le dosage de l’effort des élèves que dans le fait qu’ils seront sur une même fréquence lors de la préparation, de la compétition et de la réflexion.

Ressources complémentaires

  • DELORE, Michel. Courir le marathon, 42 questions pour s’initier et se perfectionner, Paris, Amphora, 2009.
  • Marathon (Wikipédia)
  • VAN DEN BOSCH, Paul. Manuel d’entraînement. Course à pied – Du jogging au marathon, Paris, Chantecler, 2007.

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